Un ancien olympien en patinage de vitesse reconnu coupable d'agression sexuelle
Lundi, au palais de justice de Montréal, Maciej Pryczek, ancien olympien en patinage de vitesse, a été déclaré coupable d'agression sexuelle sur une jeune femme lors de la soirée où celle-ci célébrait ses 18 ans.
Pascal Robidas de Radio-Canada raconte que la juge Patricia Compagnone, de la Cour du Québec, a accordé foi au témoignage de la plaignante, rejetant la version de l'accusé sur les événements survenus dans la nuit du 16 au 17 juin 2022.
Après un souper d'anniversaire bien arrosé, la victime et Pryczek, âgé de 48 ans, dormaient dans la maison d'une amie commune. La jeune femme était installée sur un divan dans le salon, tandis que l'accusé dormait à proximité, sur un matelas au sol. Selon le récit de la plaignante, Pryczek l'a rejointe durant la nuit et lui a imposé des attouchements intimes répétés. Paralysée par la peur, elle a expliqué avoir fait semblant de dormir pour tenter d'échapper à l'agression, sans succès.
Une fois l'agression terminée, la jeune femme s'est réfugiée dans une salle de bain au deuxième étage, où elle est restée jusqu'au matin, terrifiée. Le lendemain, elle a confié les faits à l'amie propriétaire des lieux, et ensemble, elles se sont rendues à la police pour porter plainte.
Dans son jugement, la juge a souligné que Pryczek connaissait la victime depuis plusieurs années dans le cadre du milieu du patinage de vitesse. Ancien spécialiste du patinage sur courte piste, Pryczek avait représenté la Pologne aux Jeux olympiques d'hiver de Nagano en 1998. Il avait amorcé sa carrière en 1994 au Centre d'entraînement national de Montréal.
Jusqu'à son inculpation, Pryczek travaillait comme enseignant dans une école secondaire du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries, sur la Rive-Sud de Montréal.
L'accusé a nié fermement les allégations, affirmant que la plaignante exagérait les faits et minimisant la relation qu’il entretenait avec elle. Cependant, le tribunal n’a pas retenu sa version des événements.
