4 ans de prison pour un « Trou de cul »

Camille Payant et Michael Nguyen du Journal de Montréal ont rapporté une histoire concernant un Montréalais, qui s'était vanté d'être un «vrai trou de cul» après avoir agressé sexuellement deux femmes rencontrées en ligne, dont une personne atteinte d'une déficience intellectuelle, a brutalement appris que ses actes criminels lui coûteraient quatre ans de prison.

Rabah Touat, âgé de 34 ans, avait contacté une femme sur l’application de rencontre de Facebook en se faisant passer pour quelqu’un d'autre. Bien qu’ils aient convenu ensemble de ne pas avoir de relation sexuelle, la victime l’avait invité chez elle, où elle a été agressée malgré ses refus clairs.

Il s’agissait d’une récidive, puisqu'il avait utilisé la même méthode quelques semaines plus tôt, cette fois avec une femme ayant une déficience intellectuelle vivant dans un établissement pour femmes en difficulté.

Dans l’esprit de l’accusé, il se croyait en droit d’agir ainsi, sans se soucier des conséquences. Lors de son procès au palais de justice de Montréal, il n’avait pas hésité à accuser les victimes de sa conduite.

Conséquences

Touat a rapidement pris la mesure des lourdes conséquences d’un crime sexuel. Peu après sa mise en accusation, il a perdu sa licence d’agent de sécurité ainsi que son emploi. « Il s’est ensuite vu refuser des prestations d’assurance-emploi », a précisé le juge, ajoutant que depuis lors, Touat vivait de prestations d’aide sociale, chez sa mère.

Trois ans après ses crimes, sa tentative d’obtenir une permission de prison à domicile a échoué, et il a finalement été condamné à une peine de quatre ans de prison, derrière les murs froids d’un pénitencier.

De leur côté, les victimes s’efforcent de se reconstruire, faisant état de dépression, de honte et de culpabilité, des sentiments qui ont profondément marqué leur quotidien.